Niobé N°6

revue spectacle

« Niobé N°6 » comme après Chanel N°5

Un chanteur  dans la lignée des Leprest et Béranger.

Niobé le comédien chanteur musicien auteur, Niobé le tendre, aux textes ciselés de sa plume ou de celle de Lionel Tua ou Jean-Yves Picq, racontant la nature humaine, celle des petits, de ceux qui n’ont pas le sou mais ont une belle âme. Niobé et ses influences des îles, dernier voyage à la Réunion dont il rapporte outre des instruments, des musiques, des souvenirs. Présents au festival son dernier album.

Cela fait plusieurs années que je vais à ses concerts, chaque fois c’est un grand plaisir, l’homme est si attachant, si simple, le cœur ouvert, bien dans ses baskets, le regard droit.

Niobé

Hier au milieu du spectacle il a parlé des intermittents avec des mots, un ton qui atteignait le coeur en direct, c’était juste, poignant… il aurait fallu enregistrer et diffuser partout tellement ces propos étaient légitimes, mesurés, touchants.

Mais il a gardé toute sa fraîcheur, son dynamisme sa vision du monde ; il parle des choses simples de la vie qu’il faut savoir s’approprier, dont il faut profiter.

Avec tendresse et délicatesse il regarde les êtres, les femmes, la nature, il les peint en quelques mots agrémentés de musiques entraînantes…

Son interprétation de SDF d’Alain Leprest est sublime, poignante.

Entouré de musiciens aux possibilités plurielles, aux multiples instruments, cordes et cuivre se répondent dans l’allégresse, il nous régale de musiques inspirées et foisonnantes.

A la basse, guitare etc son neveu Thibault Niobé, très talentueux, aussi à la basse et guitare le musicien de toujours, Jacques Livenais, invariablement en arrière mais efficace et enfin le petit dernier Kentin Juillard aux percus et trombone qui assure fort bien.

Un quatuor émergeant dans une lumière et un réglage sonore de Manu Drouot, quatuor à embarquer  avec soi pour larguer sa mélancolie.

Ce dernier album est comme les précédents, un petit trésor à écouter sans se lasser.

Tout comme ce concert, qui apporte une bonne bouffée d’air frais sur le festiva