Shadowrama

revue spectacle

Des  origines de l’homme à aujourd’hui

A l’origine était la lumière, les molécules qui s’agitent dans tous les sens, les sons qui s’entrechoquent, un état de grande confusion, du magma surgit l’eau puis peu à peu la vie. Un cocon s’est formé, deux êtres s’y développent lentement. Ils vont sortir de leur milieu protecteur les gestes sont difficiles, la verticalité n’est pas immédiate. Ils vont être confrontés à la vie qui peu à peu va devenir trépidante , angoissante, agressive… le monde de l’homme, difficile à supporter.

Shadowrama

On a donc une relation entre ce qui est organique et ce qui est universel, le micro et le macro, de la cellule à l’être, de l’élément aquatique à l’air, de l’horizontal au vertical.

Sur cette trame deux danseurs vont vivre tous les états de cette évolution dans un jeu d’ombres et de lumière derrière et devant un écran de tulle transparent où les vidéos de Johann Fournier suggérant un univers cosmique sont projetées dans un  fracas des sons et de lumières.

C’est intense, dès les premières images, notre attention est captée. De très belles images entre corps et cosmos, entre gestes et faisceaux lumineux. Les danseurs, Ioula Plotnikova et Yourik Golovine, captent la lumière et grâce aux mouvements de leurs corps se positionnent dans la problématique de la genèse de l’homme. C’est très beau, intense.

La relation video-lumières-danse  dans une fusion plastique optimum, art vivant, loin des clichés, dans une perspective de création d’un nouveau genre, chorégraphie inclassable.